Plongée sous-marine et mondes engloutis
A peine plongée dans « Les baleines ont-elles le mal de mer ? » ou je ne manquerai pas de vous faire un retour explosif… oui oui explosif !! Quand par exemple le monde se focalise sur les « requins fous », personne ne se pose la question d’une possible invasion de crevettes-pistolet !! Ah ben non, c’est moins fun… c’est cela oui… attendez pour voir un peu !!! Et je ne vous raconte même pas si ces mêmes crevettes oublient de prendre leurs antidépresseurs… Ne me prenez pas pour un dingue, tout est dans le livre. J’e m’en expliquerai après avoir compris pourquoi le cachalot à le melon… Bref, tout ceci pour vous présenter un autre ouvrage en attendant la sortie de la nouvelle collection Carnets de Plongée le 5 septembre.
Il s’agit du livre « De L'Archéonaute à l'André Malraux ».
Navigateurs, plongeurs, historiens ou simples amoureux de la mer, ce livre est pour vous. On y raconte le sauvetage de mondes engloutis, navires pris dans les tempêtes ou coulés lors de combats navals. Des passionnés les repèrent, les analysent, remontent les plus belles pièces. Les Français ont été pionniers de l'archéologie sous-marine, un carrefour de compétences et de disciplines trop méconnues.
Il a fallu l'invention du scaphandre autonome, à la fin des années 1940, pour que la plongée se développe. A côté des chasseurs de poulpes, des fous d'histoire ancienne explorent les coques antiques où les amphores révèlent le commerce des vins, des huiles et des œuvres d'art à travers la Méditerranée. Les spécialistes de la construction navale arrivent pour inventorier les techniques que les archives ignoraient. André Malraux, le flamboyant ministre de la Culture du général de Gaulle, a l'intuition que ce domaine est promis à un grand avenir. Il crée une structure adaptée et fait voter une loi pour la protection de ce patrimoine.
Dans ce gros ouvrage superbement illustré, une quarantaine d'aventures se déroulent sous nos yeux. On perçoit l'émotion des plongeurs qui découvrent les vaisseaux fantômes démantelés par les courants, avec leurs cargaisons, leurs canons, les vaisselles précieuses et les objets quotidiens. Derrière les exploits - personne n'est à l'abri d'une bulle coincée qui obligera à séjourner dans un caisson de décompression -, il y a les hommes et les femmes héros de ces équipées. Ici, ils s'expriment sans langue de bois, depuis Albert Falco, qui fut compagnon de Cousteau sur la Calypso, à Luc Long, qui remonte des flots boueux du Rhône un étonnant buste de César. On croise Bernard Liou, savant déchiffreur des inscriptions sur amphores, Max Guérout, ancien de la Royale, qui a mis au jour d'émouvantes icônes de voyage, dans un bateau russe échoué au large de l'île du Levant. Michel L'Hour, actuel directeur du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (Drassm) qui gère toutes ces expéditions, raconte ses plongées dans les eaux froides de l'Atlantique et ses virées dans des mers lointaines. Comme au large de Brunei où attendaient des piles d'assiettes chinoises, ou de Vanikoro, au cœur du Pacifique, pour authentifier les restes de la Boussole, le navire de La Pérouse, envoyé par Louis XVI vers des terres inconnues. L'André Malraux, un nouveau bâtiment spécialement conçu, vient d'être lancé, pour appuyer les archéologues dans leurs travaux, surtout dans les grands fonds. Pour la première expédition, ils visent La Lune, un vaisseau coulé en 1664 avec tout son équipage au large des îles d'Hyères
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